Le syndicat a rappelé les restrictions imposées empêchant la couverture médiatique de plusieurs affaires d’opinion publique dont celle dite du complot contre la sûreté de l’Etat.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a fait état d’une recrudescence des agressions commises contre les journalistes en novembre en comparaison du mois d’octobre de la même année.
Dans son rapport publié hier, le Snjt a fait savoir que 13 cas d’agression ont été enregistrés sur 15 avis reçus par un contact direct avec les victimes ou le contrôle des médias et des réseaux sociaux.
Par ailleurs, le syndicat a rappelé les restrictions imposées empêchant la couverture médiatique de plusieurs affaires d’opinion publique dont celle dite du complot contre la sûreté de l’Etat.
Dans ce contexte, le Snjt a appelé les autorités judiciaires à annuler la décision du juge d’instruction, émise le 18 juin 2023, interdisant le traitement médiatique de cette affaire, et ce conformément au droit à l’information garanti par la Constitution.
Selon le rapport du Snjt, trois journalistes ont été incarcérés. Il s’agit de Khalifa Guesmi, Chadha Hadj Mabrouk et Yassine Romdhani qui a été, récemment, remis en liberté.
Le syndicat a, en outre, dénoncé la comparution de journalistes devant la justice, conformément à la loi contre le terrorisme. Il a appelé le Président de la République à abroger le décret-loi n° 54 relatif à la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication.
Il a également appelé à suspendre les poursuites engagées contre ceux qui expriment leurs opinions sur les réseaux sociaux.